Running : mon semi des Vikings 2016

Samedi dernier, je participais à mon deuxième semi-marathon. Il était prévu de longue date, puisque j’avais cette course entre le phare de Gatteville et le port de Saint-Vaast La Hougue en tête depuis l’an dernier. J’avais comme objectif de finir en 2h comme lors de mon premier semi, tout en sachant que cela serait difficile pour deux raisons : une préparation moins rigoureuse et la chaleur (toute relative, car on reste dans le Cotentin).

Samedi, j’ai donc pris le départ  à 16h30 un peu stressée, mais avec l’envie de profiter du paysage avant tout. Le phare de Gatteville est un endroit magnifique, c’est vraiment un cadre sympa pour courir. Le parcours serpente autour du phare durant 1,5km avant de rejoindre Barfleur. Le vent est très fort d’entrée, j’espère que nous serons plus abrités sur la suite du tracé. J’essaie de conserver une bonne allure malgré le vent de face et cela fonctionne plutôt bien : je suis à 5’30 »/km jusqu’à la sortie de Barfleur. Déjà 6,5km de parcourus, le moral et le rythme sont bons, j’ai un peu chaud, mais la bonne surprise, c’est que les ravitaillements sont nombreux. A chaque fois, j’attrape un gobelet, bois un peu et m’asperge pour me rafraichir. Le parcours a la réputation d’être plat, mais en réalité  il y a pas mal de faux plats montants et descendants qui se succèdent, cela casse le rythme pour les gens habitués à courir uniquement sur du plat.

Je passe les 10km en moins de 57 minutes, c’est super, je suis dans les temps de mon premier semi. Un peu avant le 12km, je découvre une plage inconnue à Réville : la vue est absolument magnifique, et cela me redonne un peu d’élan. Dommage, je n’ai pas le temps de m’arrêter pour faire une photo ! La suite de la course, s’avère laborieuse, je ralentis progressivement sans rien pouvoir faire. Je passe les 15km en 1h28, et je comprends que ne tiendrai pas les 2h. Ce n’est pas grave, j’ai fait le plus dur et maintenant, il s’agit juste d’aller au bout.

Saint-Vaast La Hougue

Comme en mars, les trois derniers kilomètres sont les plus pénibles. Je m’arrête au dernier ravitaillement (ce que j’ai réussi à éviter jusqu’à présent) pour boire deux gobelets. Cela envoie un mauvais signal à mes jambes qui pensent que la course est terminée ! Dur de repartir. Nous traversons Saint-Vaast et le parcours emprunte des chemins en herbe, ce qui me ralentis un peu plus. Enfin je vois l’arrivée j’essaie d’accélérer, et franchis la ligne en 2h06.

Je ne suis pas vraiment déçue de mon temps, car le parcours n’était pas si évident qu’annoncé et je n’ai pas suivie une préparation aussi intensive que pour mon premier semi. Surtout, j’ai profité des paysages tout au long de la course, que je ferai l’année prochaine si je le peux. L’organisation est parfaite, les bénévoles très sympa, les ravitaillements nombreux, bref c’est un sans faute !

Je vous recommande ce semi, qui à mon sens est une course qui vous rappelle pourquoi vous courrez toute l’année. C’est une récompense d’avoir l’opportunité de courir dans un tel cadre, qui fait oublier les séances faites sous la pluie ou sans trop de motivation !

Saint-Vaast La Hougue